Site de la conférence. Cliquer ici.
L’auditorium du campus de Targa Ouzemour de l’Université Abderrahmane Mira de Bejaïa abrite jusqu’au 26 novembre 2024, les travaux de la 17e Conférence africaine de recherche en informatique et en mathématiques appliquées (Cari).
Présentation de la conférence par Pr. Nabil Gmati (ENIT) qui y participe.
La conférence africaine de recherche en informatique et en Mathématiques Appliquées se tient actuellement à Bejaia, Algerie. Cette conférence sera desormais organisée sous l’égide de la société africaine des sciences du numérique.
Un grand merci a nos amis du laboratoire lamos, de recherche operationelle qui nous a accueilli dans les meilleures conditions possibles, et pour la qualite de l’organisation. C’était également l’occasion de rappeler l’héritage scientifique de cette cité, qui a accueilli #fibonacci, #ibnkhaldun et tant d’autres scientifiques.
Témoignage du Pr. Mohamed Jaoua
Le Colloque Africain de Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées tient en ce moment même sa session bisannuelle à Béjaïa (Algérie). Il y a deux ans, à l’occasion de son trentième anniversaire, j’avais fait – comme plusieurs collègues ayant joué un rôle dans son développement – une vidéo dont voici le texte.
« Le CARI a trente ans, que le temps passe vite … ». Mon histoire avec lui a avait commencé en 2002, à Yaoundé. Depuis lors, il a été – avec l’INRIA et le CIMPA – le fil rouge de tous mes engagements africains. Main dans la main avec mes complices Bernard Philippe, Claude Lobry et Marie-Claude Sance, et avec tous les amis et partenaires que j’y ai côtoyés, et que je ne peux pas tous citer ici, tant la liste est longue.
Ensemble, nous avons fait un fabuleux voyage et semé de nombreuses graines sur notre chemin : projets Sarima, revue Arima, Laboratoire de recherche international LIRIMA.
Ensemble, nous avons réussi à embarquer l’Afrique et l’Europe sur le même bateau du développement scientifique.
Ensemble, nous avons pu montrer que la solidarité et le partage sont nos meilleurs atouts pour préserver la diversité du monde et pour que nous prenions tous notre place dans la quatrième révolution industrielle.
Cette révolution, c’est celle de la modélisation mathématique et informatique, c’est celle de l’intelligence – qu’elle soit réelle ou artificielle, c’est en somme celle de tout ce qui fait la raison d’être du CARI. Et c’est tout cela qui est aujourd’hui au cœur des enjeux essentiels de développement.
Notre génération a maintenant passé le flambeau à la suivante. Je suis sûr que celle-ci continuera de porter le rêve d’une Afrique scientifiquement forte et économiquement prospère, et de faire en sorte que ce reve devienne réalité.
Longue vie au CARI !